Comment choisir son pulvérisateur porté ?

Les pulvérisateurs portés sont maniables, car attelés sur le cadre d’attelage du tracteur. Ils sont aussi plus compacts que les autres types de pulvérisateurs. Le suivi du dévers, la visibilité, mais aussi le prix sont des avantages indéniables par rapport aux autres gammes. Comment choisir le modèle le plus adapté à son exploitation agricole parmi tous ceux existant ? Revues de quelques critères de choix importants avant investir dans un pulvérisateur porté.

Généralement, les constructeurs proposent plusieurs gammes de pulvérisateurs portés. Les plus petits en termes de capacité sont souvent destinés aux petites exploitations, aux éleveurs ou aux maraîchers. Les plus grands modèles portés détiennent souvent des équipements en série, voire des options, intégrant une offre liée à l’agriculture de précision. KUHN propose par exemple 4 gammes : l’Optis, l’Omnis, le Deltis et l’Altis 2. Chacune est équipée de fonctionnalités supérieures couplées à des capacités plus importantes.

Capacité de la cuve de votre pulvérisateur porté

Les volumes des cuves des pulvérisateurs portés sont en général compris entre 400 et 2000 l. Mais il est aussi facile, chez certains constructeurs, d’augmenter cette capacité d’environ 1000 l, si vous ajoutez une cuve frontale à l’avant du tracteur. C’est le cas chez Maschio Gaspardo avec les pulvérisateurs TEMPO ou Kverneland avec l’iXtra sur iXter. Votre tracteur devra bien évidemment être équipé d’une prise de force avant. Attention aussi à déterminer le litrage en fonction des capacités de votre tracteur. On dit généralement qu’un rapport de 10 à 15 l par chevaux est correct.

Un attelage rapide

Le gros avantage d’un pulvérisateur porté reste sa compacité. Les manœuvres sont logiquement plus simples et rapides qu’avec d’autres machines. Un temps d’attelage trop important peut néanmoins vous faire perdre beaucoup de temps. Ne lésinez donc pas sur ce critère. Il existe plusieurs astuces chez les constructeurs pour optimiser ce temps mort. Amazone propose par exemple une face avant de cuve UF02 dépourvue de flexibles et de supports, ainsi qu’un cadran télescopique appelé TeleSpace sur les UF02. Horsch propose un triangle d’attelage sur le modèle CS.

La largeur de rampe

Une fois que vous avez déterminé votre volume de cuve idéal (arrière et éventuellement frontale), déterminez la largeur de pulvérisation souhaitée. Elle sera fonction de la largeur de vos parcelles, de vos autres outils, mais aussi de la présence de haies, …. Pour les portés, les seuils et plafonds sont de 12 à 30 m environ chez les constructeurs. Le repliage est manuel, mais peut-être hydraulique sur les modèles milieu et haut de gamme. 

La suspension des rampes

Les rampes peuvent être équipées de suspensions pour un meilleur suivi du terrain. Les systèmes sont soit de type pendulaire, soit à biellettes ou une combinaison des deux. Parfois la stabilisation est dite active. La rampe n’est pas simplement suspendue en son milieu, laissant la gravité faire son œuvre, mais une correction y est appliquée, notamment dans les dévers, pour suivre le terrain. KUBOTA propose, par exemple, le Boom Guide avec une correction de dévers contrôlée par des capteurs à ultrason.

Les options 

Généralement, les machines sont assez simples et intuitives en termes opérationnels. Mais il peut être intéressant d’ajouter quelques options pour gagner du temps et du confort. On peut citer l’incorporateur, la cuve de rinçage, mais aussi une régulation DPAE, ou des solutions d’agriculture de précision (ISOBUS, joystick,…)

Astuce : cliquez sur le tableau et utilisez la flèche de droite sur votre clavier pour faire défiler les différents modèles