Aujourd’hui, 300 à 500 pulvérisateurs automoteurs se vendent chaque année en France. Sur le podium, on trouve des marques comme Artec (groupe KUHN), John Deere et Hardi Evrard (Groupe Exel). L’appareil est souvent comparé aux pulvérisateurs traînés en termes de capacité, mais qu’en est-il des critères de choix sur l’automoteur même ? Voyons ensemble cinq points qui peuvent faire pencher la balance.
Le budget conditionne grandement le choix des modèles que vous allez sélectionner au départ. Les tarifs « prix catalogue » peuvent varier de 130 000 à 360 000 euros sur le marché français. Ils sont fonction de la capacité de la cuve et des options, ainsi que du pilotage de la machine. Une étude du groupe Entraid pour les CUMA a montré que les tarifs à l’hectare, salarié compris dans la prestation, revenaient entre 9 €/ha pour 3000 ha/an à 15 €/ha pour 1475 ha/an, avec des frais d’entretien de 1.23 à 1.40 €/ha .
Avec une rampe frontale, vous bénéficiez d’une meilleure visibilité et d’une observation directe plus fine, notamment en cas de jet bouché. Le repliage n’est plus un problème pour accéder à la cabine aujourd’hui. Dans le second cas, la pulvérisation n’atteint pas les roues. Un plus, si vous souhaitez passer dans une autre culture rapidement. La société ARTEC propose, par exemple, deux modèles similaires, mais avec des rampes placées soit à l’avant, soit à l’arrière. Ainsi, le F40Evo détient une configuration de rampe frontale et le R40, une configuration de rampe arrière.
Si vous avez plusieurs cultures ou utilisez la machine sur plusieurs exploitations (CUMA / ETA), une façon de gagner du temps est de miser sur les techniques de remplissage et de rinçage automatique de la machine. Ces temps morts coûtent du temps et donc de l’argent, qu’il est nécessaire de faire diminuer lorsque vous êtes pressés, et à fortiori si vous êtes plusieurs à utiliser la machine sur une fenêtre météo courte. Les modèles John Deere R4140i et R4150i permettent par exemple un remplissage de 5000 l en 5 mn.
L'adaptation hydraulique des voies pour passer dans différentes cultures
En fonction de l’orientation de votre structure, vous choisirez ou non des équipements qui permettent d’adapter facilement la machine à vos conditions. Si vous êtes plusieurs utilisateurs et/ou si vous détenez plusieurs cultures, misez sur les systèmes de réglage automatique de voies. Il est ainsi plus facile de passer d’une parcelle de maïs à une parcelle de colza, voire de pomme de terre ! Vérifiez également le dégagement sous-bâti pour passer sur les cultures plus matures, type maïs pour la pyrale par exemple !
Les modèles peuvent être équipés de l’ISOBUS. Les fonctionnalités rattachées font gagner un temps précieux et également du confort d’utilisation. Sont possibles, par exemple, et selon les modèles chez Tecnoma ou Evrard : coupure de tronçons, modulation de dose, jalonnage et guidage de la parcelle... Il vous est parfois possible de prendre le contrôle à distance de la machine sur tablette ou smartphone grâce à une application dédiée.
Astuce : cliquez sur le tableau et utilisez la flèche de droite sur votre clavier pour faire défiler les différents modèles